Je vous en ai déjà parlé. J'aimerais le rencontrer à nouveau pour une petite interview. Mais il est tellement pris.
Et oui, vous avez reconnu Baptiste Beaulieu. Et aujourd'hui, je vous propose de vous faire découvrir son dernier livre, "La ballade de l'enfant gris", une pure merveille.
En vidéo, ici (il faut cliquer sur l'image pour voir et écouter) :
Et pour les personnes qui préfèrent lire (ou qui ne peuvent pas écouter), le texte, c'est en dessous du logo de La Muse.
La Muse, admirative |
« La ballade de l’enfant gris » Baptiste Beaulieu.
Mazarine
Je suis allée EXPRES au salon d’Attignat pour rencontrer
Baptiste Beaulieu, mais je vous en ai déjà parlé (pour ceux qui ont tout loupé,
c’est ici).
Et, bien évidemment, en groupie que je suis, j’ai acheté son
dernier livre « La ballade de l’enfant gris ». Je vais vous
dire : quand je l’ai acheté, je ne savais pas de quoi il parlait, je l’ai
acheté comme une groupie…. Et j’ai bien fait !!!
C’est un livre merveilleux.
L’histoire est celle de Jo’, jeune interne en pédiatrie.
Tout lui sourit. Tout va bien. Il est heureux. Et c’est aussi l’histoire de
No’, un petit garçon de 7 ans, atteint d’un mal incurable. C’est l’histoire de
sa maman, Maria,, qui vient voir son fils à l’hôpital, mais qui ne reste pas.
Pourquoi ?
Alors, Jo’ va essayer de comprendre. Va se rendre à Rome,
puis à Jérusalem. Pour une fin que personne ne devinera. Parce qu’il s’est
passé quelque chose entre la mère et l’enfant, avant qu’il ne meure, lui,
l’enfant gris.
Toute cette histoire va tourner autour de « la
déchirure ». Avant, et après. La chambre 33, la recherche de cette mère,
pourquoi, mais pourquoi ?
Ce roman est tout d’abord un merveilleux roman, dont on ne
se doute absolument pas de la fin, c’est aussi un magnifique hommage à tous les
« enfants gris », mais aussi un hommage à toutes ces mères, qui ne
peuvent pas, qui n’y arrivent pas, et que la société condamne. Pourquoi ?
De quel droit ?
Baptiste Beaulieu a voyagé dans sa jeunesse (il n’est pas si
vieux !!!). Il est allé lui aussi à Rome et à Jérusalem. Jusqu’où a-t-il
laissé une part de lui-même dans ce roman magnifique ?
L’exploit qu’il a réussi à apporter est de distiller des
photographies , des photographies où on aperçoit l’enfant gris …
L’aperçoit-on ? En tournant les photos, peut-être …
Le livre a commencé à être écrit en 2013, à Rome, puis en
Israël. Des lieux, des personnes existent, même si ce n’est qu’un roman, c’est
un hymne poignant que Baptiste Beaulieu, médecin humaniste, nous délivre. Il
tient à la vie, il croit aux peuples, et pour la lutte pour l’amitié entre eux.
Baptiste Beaulieu a souhaité mettre en évidence ces mères
qui souffrent à la naissance de leur enfant, ces mères qui par amour
abandonnent leurs enfants. Il est ainsi parti à Rome, puis à Jérusalem pour
retrouver un peu de verticalité dans la vie.
En 2013 : Remise de sa thèse sur la
réconciliation entre les soignants et les souffrants. C’est étonnant, cela ne
m’étonne pas !
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