Coucou, vous ! Alors, aujourd'hui, oui, oui, c'est jour de chance !!!
Alors, après vous avoir révélé la couverture et le résumé de La Faille (ici), voici un premier extrait, rien que pour vos yeux à vous. (Oui, je sais, mais bon, rien n'est trop beau pour vous, pour toi, ami lecteur !).
Alors : Oui, tu as super de la chance, parce que tout le monde n'a pas le droit à tant de privilèges.
Oui, tu peux partager (c'est même vivement conseillé).
Oui, tu as le droit de réserver le livre : tu peux envoyer un message là (suffit de cliquer) :
Comme ça, pour les fêtes qui arrivent (tu sais bien, celles de fin d'année) tu auras tout prévu, et de surcroit, tu auras une jolie dédicace de l'auteure, parce que tu le vaux bien.
Et comme chacun, je me souviens où j'étais le 11 septembre 2001. Quand j'ai su.
Et je me souviens aussi des attentats contre Charlie Hebdo, la façon dont je l'ai appris.
Et aussi, de celui contre les gens dans l'Hyper Casher.
Mais je me souviens aussi où j'étais, avec qui, et ce qu'on disait le 13 novembre 2015.
Et je me souviens encore du 14 juillet 2016.
Et du 22 mai 2017.
Toutes ces images, j'aurais aimé qu'elles n'existent pas. Mais je n'accorde pas de crédit à la haine. Je vais vous dire :
Le 23 mai, on est partis, avec mon amie et auteure Marie Garnier, Mini-Muse et mon Gone au concert de M. Pokora. Ce jour-là, lendemain d'un attentat, j'ai coupé les réseaux sociaux, je n'étais pas sure, plein d'autres ne l'étaient pas non plus. Mais, après avoir donné les consignes à mon grand "au cas où", nous avons tous rendu hommage et puis, nous quatre, nous avons savouré la vie.
Alors, non, je n'oublierai jamais, ces dates, comme de nombreuses autres que je n'ai pas marquées. Et je penserai toujours aux personnes disparues, sacrifiées au nom d'un barbarisme sans nom.
Par contre, le 11 septembre, pour moi et chaque année, c'est l'anniversaire de mon Gone.
Et c'est une belle journée.
Bon anniversaire, Henry. Profite. On t'aime.
Marie, Les deux Muses & mon Gone le jour du concert.
Je vous ai
fait une rime, hein, vous avez constaté ça ?
Bon, le
principe d’Epopia est très simple et en même temps, génial.
Je vous explique :
Anciennement
« Rêve aux lettres », Epopia, maison d’édition strasbourgeoise, a
remporté plein de prix, dont le prestigieux Lepine (Médaille d’Or et prix
spécial du concours).
Vi vi, hein, pas rien que pas n'importe quoi ! Moi, je dis "Bravo bravo bravo !".
Alors,
comment ça marche ?
La maison d’édition
a été fondée en 2014 par Rémy Perlat (on le voit dans la vidéo ici), et regroupe nombre de personnes
différentes mais animées d’une même passion : l’amour de la lecture et des
enfants (ça tombe bien, on a les mêmes principes).
Lire et
écrire (oui, et écrire) devient un jeu, et surtout un jeu d’enfant.
Tout d’abord,
l’enfant est abonné par un adulte, dont les coordonnées seront conservées par
Epopia (vous allez comprendre pourquoi plus tard).
Dans le
premier courrier que l’enfant recevra, il y aura une carte, un badge, un diplôme
(…). C’est lui qui devra continuer l’aventure. Chaque histoire est donc
différente, selon le souhait de l’enfant.
Et ce qu’il
y a de génial également (oui, je suis une grande enfant, et j’assume, peut-être
d’ailleurs comme les membres de l’équipe d’Epopia), c’est que les courriers
sont réalisés selon l’âge de l’enfant, mais aussi selon ses niveaux de
difficulté de lecture et d’écriture (que vous aurez précisés auparavant).
L’enfant est
vraiment au cœur de l’histoire.
La Muse a fait un
essai pour mieux vous en parler. Et je peux vous dire que Mini-Muse attendait son
courrier avec impatience. A un moment, nous n’avons pas répondu (pour voir ce qui se passe). Et là, l’adulte
référent (pour le peu, c’était moi) reçoit des messages, qui expliquent que l’enfant
a peut-être des difficultés, qu’il ne faut pas qu’il s’en fasse, qu’il peut
faire une pause … Bref, c’est une véritable prise en charge et un très bon
suivi de l’équipe.
L’équipe, parlons-en : elle est
constituée d’auteurs, de pédagogues qui vont répondre et adapter la suite de l’aventure
aux goûts de chaque enfant. Ce qui bien évidemment développe le goût de la
lecure. Franchement, la Muse adhère.
En plus de trois histoires différentes, il y a trois formules (découvertes, aventures et épopée), et l'aventure reprend lorsque l'enfant répond. Franchement, c'est génial !
Enfin, le petit moment drôle de l'histoire ?
Donc, le
moment drôle de l’histoire (c’est le cas de le dire), c’est quand tu découvres
que Plum’2 Muse et Epopia ne se sont pas concertés (mais alors, pas du tout)
pour leur dernière aventure et que ….
Voici la dernière
aventure d’Epopia :
"Une équipe retourne dans le passé pour étudier les
dinosaures. La machine à voyager dans le temps tombe en panne et voici les
personnages bloqués en plein Crétacé ! Contacté par l'équipe, votre enfant
devient leur capitaine : il doit les aider à accomplir leur mission et à
rentrer chez eux ! Une aventure pleine de rebondissements, de surprises,
d’enquêtes… Et de dinosaures bien sûr !"
et ...
La
couverture du livre jeunesse de Plum’2 Muse (sortie officielle le 20 novembre,
dispo en salon les 11 & 12 novembre).
Pas mal, n'est-ce pas, et on ne s'est absolument pas concertés (les grands esprits ...).
Alors, je
tweete et super sympas, ils me répondent ;) (même si je ne suis pas encore tip-top en #) :
Quand toi tu publies la couv de ton livre jeunesse et tu reçois le même jr la news d'@Epopia_#Rigolo#On'eSEstPasConcertés #VousRecrutez?
Bref, si je
ne peux que vous conseiller de lire le livre jeunesse magnifiquement illustré par Sandra Garcia « La Faille Spatio-temporelle »,
je vous conseille également toute l’équipe d’Epopia. J'en profite pour les féliciter pour leur
professionnalisme et en les remercie à nouveau pour les échanges sympas et fructueux.
Ta daaaaa ... Surprise ... Voici une avant-première. Vous l'attendiez avec impatience.
Il était une fois ... deux chemins : celui d'une Muse et l'autre d'une Magicienne des couleurs. Lors d'un concours organisé par la fée Maison d'Editions Nats Editions, ces trois se réunirent, pour donner naissance à un très bel album jeunesse.
Voici donc la couverture (et donc ... le titre) du livre de Plum'2 Muse, avec Sandra Garcia aux (magnifiques) illustrations, tout cela coordonné par Nats Editions.
Je vous dis quoi ? Que vous allez vous régaler ?
Que la sortie nationale est le 20 novembre 2017 dans toutes le bonnes librairies (vous pourrez également le commander) et que pour les pressés, les 11 et 12 novembre 2017 (avant tout le monde, chouette, non ?), en avant-première, au Salon Fantasy en Beaujolais. L'auteure sera présente et vous dédicacera le livre.
Je suis allée voir « 120 battements » par minute,
le film primé à Cannes. Non parce qu’il avait été primé. Tout simplement parce
que j’ai regardé sa bande annonce. Et déjà, j’ai été scotchée.
Comment dire …
L’histoire ? Je n’ai pas besoin de vous la raconter, elle est sur tous les
médias. Mais rapidement, c’est l’histoire des débuts d’Act Up Paris, association
militante de lutte contre le Sida, mais aussi une histoire d’amour, très belle
et magnifiquement interprétée.
Le film est brut, je veux dire par là qu’il montre les
différentes facettes de l’association : les réunions hebdomadaires, l’organisation
de leur participation à la Gay-Pride (d’où est tirée l’affiche sublime du film),
bien évidemment l’activisme de l’association, la non-violence, mais aussi la
maladie, l’indifférence, les traitements, la joie, la peur …
Il faut se remettre dans les années 1990. Personnellement, je
n’habitais pas Paris, mais j’écoutais les infos. Et les bêtises ; je me
souviens d’une maman « très bien » de l’école où je travaillais à l’époque
qui m’avait branchée sur le sujet (je n’aurais jamais cru ça d’elle) : « Mais, c’est quand même un peu de leur faute, non ? – Euh, attendez,
je ne comprends pas. – Et bien oui, ils l’ont cherché un peu, non ? ».
Bref, je tenais à mon poste, je gardais de surcroît ses enfants, mais j’avoue
que cette dame, qui me paraissait être une sainte par rapport à certaines « chipies
du club » (et je reste polie) m’a ce jour-là donné envie de vomir. Et je
me suis dit : « Comment peut-on ? Une telle bêtise, une telle
méchanceté … Jamais, jamais, je ne dirai ça. Et mes enfants ne seront pas
élevés dans la haine de l’autre, ou dans son indifférence ».
Revenons au film. J’ai pleuré. Je n’ai pas honte de le dire.
Et pourtant, je sais. Comme tous. Mais j’ai pleuré. Et plus d’une fois. En sortant,
la fin m’a tellement happée (je vous laisse découvrir) que mes yeux étaient
bleus. Et quand mes yeux sont bleus, c’est qu’il pleut … Or, il ne pleuvait pas.
"L’industrie pharmaceutique qui traîne des pieds, ce n’est pas
vrai !" Mais bien sûr que si ! Et pas que contre le Sida, d’ailleurs. Mais
du Sida, on mourrait vite. Et on meurt encore.
J’ai accepté lors d’un grand malheur personnel d’être contributrice d’un
projet afin que bouge cette fameuse industrie pharmaceutique. Je ne vous dirai pas le temps
que cela a duré. Et les réponses que je n’ai jamais eues. Mais moi, au point où
j’en étais, je pouvais attendre. Pas eux, eux n'avaient pas le temps. Ils voulaient vivre.
Les personnages sont remarquables dans leur interprétation.
Tous. Les pleurs, les batailles, le militantisme, la maladie, la mort, mais
aussi, le désir de vivre de cette jeunesse qui ne comprend pas, les
informations qu’elle donne, même quand on ne lui demande pas. Rien n’est caché.
Le Sida a tué, et tuera encore. Ce film magnifique montre
que certaines personnes ont eu du cran, les militants, mais aussi ceux qui les
écoutaient ou les laissaient faire (la prof qui a dit ok, écoutez-les, bravo, j’en ai connu des comme ça). Parce qu’à l’époque, on se débarrassait du Sida simplement soit en n'en parlant pas, en n'informant pas, ou en disant :
ça ne peut pas m’arriver, je ne vis pas comme eux. Ben si !
A présent, on sait. Mais les jeunes qui n’ont pas vécu les
années Sida ne se protègent plus pour certains. « 120 battements par
minute » est un film remarquable, qui devrait être diffusé dans les
lycées. Oui, ok, il y a des scènes d’amour, mais bon, croyez-vous qu’au lycée, les jeunes ne les
ont pas déjà vues (avec tout l’informatique dont ils sont entourés) ?
Et franchement, ne vaut-il pas mieux donner un message de
prévention, encore et encore, plutôt que de se voiler la face et laissez mourir ?
Merci à Act-Up Paris pour son courage, car il en faut.
Pensées à tous ces jeunes trop tôt disparus, dans l’indifférence.
Bravo pour ce film magnifique.
Il prend aux tripes.
Il aurait mérité la Palme d’Or.
Je vous le conseille.
Prenez soin de vous !
La Muse, très émue
La bande annonce (clic pour voir) :
La standing Ovation à Cannes : "Ce film est un hommage aux gens qui sont morts, mais aussi à ceux qui ont survécus, qui ont des traitements lourds... le grand prix à la palme du coeur".
Le Président du Jury de Cannes, Pedro Almodovar, a été enthousiaste et ému par ce film "Campillo raconte l'histoire de vrais héros qui ont sauvé des vies".