Maman et ses cheveux de soie.
Régine Raymond. Irène Carle.
Nats Editions.
L’histoire : c’est l’histoire de Sophie. La petite
fille aime peigner les magnifiques cheveux de soie de Sa Maman. Mais, un jour,
elle remarque qu’elle est fatiguée, épuisée. Et que, depuis peu, elle met
également des jolis foulards, de toutes les couleurs. Le préféré de
Sophie ? Le rouge.
Mais Maman, contrairement à
avant, ne veut plus que Sophie lui brosse les cheveux. Elle claque la porte.
Elle va dans la salle de bain. Elle est triste. Et Sophie aperçoit les cheveux
de sa maman. Courts. Très courts. Elle est triste comme sa maman. Et elle
demande à son Papa.
Un jour, elle va prendre une
grande décision… qui va emplir de fierté ses parents.
Ce que La Muse en pense :
Ohhh, quel bel album. Tout
doucement, on comprend que la maman de Sophie est malade, et, ne cachons pas
les mots, atteinte d’un cancer. Soignée par une chimiothérapie, pour guérir,
elle perd ses cheveux, elle est fatiguée.
Les mots ne sont pas cachés. Ils
sont dits, écrits. Ca, c’est bien, car il ne faut pas cacher les mots ou les
douleurs aux enfants. Et dans cet album, les mots et les souffrances de Maman
sont amenés d’une façon très douce, par l’enfant lui-même, par Sophie.
Mais ce n’est pas le plus beau.
Le plus beau, c’est l’amour inconditionnel de cette petite fille pour sa maman
et la façon dont il est retranscrit.
Ce livre est d’une beauté
somptueuse. Il apprend à ne pas taire, à vivre avec, à vivre encore plus loin
grâce à… Vous voyez ce que je veux dire ?
Le narrateur, c’est Sophie. La
petite fille. Elle parle de sa maman, de ses craintes, de ce qu’elle ne
comprend pas. Elle aime bien ses foulards, leurs couleurs, mais ne comprends
pas certaines choses. Mais le jour où on va lui expliquer, où elle va comprendre,
elle va agir, d’une manière finalement plus adulte que les adultes, avec
énormément d’empathie et de belles choses, pour encore et toujours partager
avec sa maman.
Au niveau des
illustrations : je les aime énormément, elles sont magnifiques. Mais ce
que j’adore, vraiment, c’est ce petit oiseau qui se promène sur pratiquement
toutes les pages, symbole d’envol et d’espoir. Et aussi, j’adore, j’adore la
fin, très positive et très drôle, avec son dessin final que je vous laisserai
découvrir et qui est empli d’amour.
Un très bel
album, que je supra-conseille, pour tous.
La Muse, enchantée |
Cette chronique est réalisée dans le cadre d'un service presse.
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