En plus, la couv est superbe ! |
Après la trilogie « La fille du futur » (que du coup, j’ai envie de découvrir), l’autrice s’épanouit dans le surnaturel. Ce livre est paru le 30 août 2018, et je vous le supra conseille.
Le résumé (4ème de couv) :
Etre transparente au lycée, rarement invitée en soirée et ignorée dans sa propre famille, C’est une blessure, ça fait mal.
Mais être invisible pour de vrai, se rendre en salle des profs incognito et disparaître dans les moments embarrassants … ça commence à devenir beaucoup plus intéressant !
À 15 ans, Esther cesse d’être une fille ordinaire et vois un nouveau monde s’ouvrir à elle. Pour l’adolescente trop discrète, la vie devient soudain passionnante. Et de plus en plus dangereuse.
Laissez-vous prendre par le frisson de la transparence !
C’est que la Muse en pense :
Trop bien, Mini le lit aussi, foncez l’acheter !
Bon, ok, je développe un peu quand même :
Ce livre est un véritable petit bijou, que je supra conseille.
J’ai été transportée, franchement, d’abord par l’écriture très fluide de Nathalie, Que je ne connaissais pas et que je découvre, extraordinaire. Le livre se lit vraiment très bien, Et surtout, L’autrice a une imagination débordante, Ce qui fait d’ailleurs un peu penser à votre Muse préfére, mais je m’égare.
C’est vrai qu’on se prend facilement au jeu d'Esther qui devient, qui est totalement transparente. Et on se dit également, mais moi aussi, parfois, je suis comme ça, Je suis transparente : On ne me regarde pas, On ne m’écoute, Pourtant je suis là !
C’est d’ailleurs ce que l’autrice explique dans son interview : elle avait déjà entendu des gens se plaindre parfois : « on ne m’écoute pas, j’ai l’impression d’être transparent ». Alors, est-ce que c’est une thérapie ? Elle ne le sait pas, en tout cas, elle a eu l’espoir de stopper l’évolution de ces épisodes de transparence … et, elle disparaît toujours de temps à autre.
En attendant, revenons au livre : c’est ce qui va se passer pour Esther, l’héroïne, qui va disparaître pour de vrai. Le problème, c’est que les gens ne vont pas s’en rendre compte. Pendant ses épisodes de transparence, qui durent plus ou moins longtemps pour elle, les gens autour d’elle ne se rendent absolument pas compte qu’elle est absente, et du coup, ne comprendront pas ses réactions.
Alors évidemment, quand on est transparent, c’est sympa : elle se dit « ah tiens, si j’allais espionner telle personne, savoir ce qu’elle pense de moi », elle va pouvoir passer à travers les gens, ce qui sera très impressionnant la première fois, et puis surtout, va faire des rencontres.
Trois rencontres extraordinaires : une jeune fille aussi transparente qu’elle, dotée d’un caractère de cochon (il faut dire ce qui est), mais aussi un vieux monsieur, Amadou, transparent également, qui, lui, se promène. Ces rencontres vont un peu la rassurer, comprendre qu’elle n’est pas seule. Puis, elle va rencontrer également une petite fille, transparente, et elle va plus comprendre ce qui se passe…
Ces rencontres qui vont la marquer par la suite ; et Justement, grâce à elles, elle ne deviendra plus jamais, ou restera, transparente, c’est à vous de le découvrir.
Dites, je ne peux pas trop vous en raconter sinon je risque de vous dévoiler complètement l’intrigue du livre.
En tout cas, vous l’aurez compris, il n’y a pas que la transparence, mais aussi l’amitié, la compréhension, le surnaturel … et tout cela se lit très, très bien.
Personnellement, Je l’ai dévoré, je le supra conseille même et surtout pour des ados, mais les adultes peuvent bien évidemment le lire.
En filigrane, une explication contre la « transparence » : ce n’est pas parce que tu es dans ton coin, que tu ne parles pas, que tu dois être transparent, que les gens doivent te traiter comme transparent. Il faut que tu réagisses, que tu te bouges, et ça, c’est super important.
Attention, ce livre n’est absolument pas une leçon de morale. Il y a une histoire, extraordinaire, cela n’arrive pas dans la « vraie vie », enfin, je ne crois pas : suis-je là aujourd’hui, ou suis-je encore transparente ? Je ne le sais pas finalement.
Pour en revenir au livre, il va vraiment se passer des choses extraordinaires, et surtout, une chose importante : ce n’est pas Esther qui raconte l’histoire. Et c’est ce qui apporte tout le charme justement à ce récit : bien qu’elle parle de temps en temps, Ce n’est pas Esther la narratrice, mais une autre personne que Je vous laisserai découvrir en savourant ce merveilleux roman.
Un roman de 300 pages environ, que je supra-conseille, pour les ados, même pré-ados, à partir du moment où ils sont bons lecteurs (et peut-être que ceux.celles qui n’aiment pas trop lire vont adorer).
À la lecture de ce livre, on rit, on s’amuse, c’est assez drôle, on se rend compte qu’Esther est vraiment transparente, donc c’est irréaliste, alors on se fait surprendre ; et puis, le phénomène de l’homme invisible, ici la femme, ou plutôt l’ado invisible, c’est quand même un phénomène qui intrigue depuis tellement longtemps. Et on a envie de se demander : « Et si moi j’étais invisible, si les gens ne me parlaient plus, que se passerait-il ? Et parfois, ne suis-je pas transparent.e ? »
C’est donc un signe particulier que possède Esther, comment va-t-elle s’en sortir, va-t-elle restée transparente ? Pour le savoir, il faut lire le livre. Il est temps d’agir.
La Muse, jamais transparente ;) |
Un énorme merci aux éditions Syros pour ce magnifique coup de cœur !!!
Cette chronique a été réalisée dans le cadre d’un Service Presse.
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