Quelle joie de retrouver la plume de David Zaoui, que j'avais appréciée pour "Je suis un tueur humaniste".
Le titre donne le ton, j'aime bien, même énormément, car il représente tout à fait ma façon de penser. Je dirais même plus que je préfère être moi-même, tout simplement (mais là, je dévie). Un titre accrocheur, ainsi qu'une couverture rouge qui attire le regard.
Entrons dans le vif du sujet : "Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris" est un roman très drôle, avec notamment des échanges avec un conseiller Pôle Emploi qui ne lit jamais ses messages et adresse tout le temps la même réponse laconique au héros. (note personnelle : j'ai tout le respect du monde pour les conseillers Pôle Emploi qui font bien leur job, mais il fallait choisir un métier. J'avoue que parfois, cela m'a fait penser à certaines réponses également laconiques, ne provenant pas toujours d'une administration ;) Fin de la note perso).
On découvre un Alfredo Scali très famille, un héros qui a mal au dos, qui se fait carrément rouler parcertains compagnons de route, qui parfois utilise un langage peu châtié, mais on l'excuse toujours car le lecteur va vite se prend d'amitié pour ce jeune homme qui : 1. inquiète ses parents, car son travail ne marche pas 2. recueille le singe de sa grand-mère (oui, oui) 3. est prêt à tout donner, même à quelqu'un qu'il vient de rencontrer 4. se fait avoir assez régulièrement 5.a un copain qui ne vit que par les gros mots, mais qui a finalement très bon coeur, 6. va à la synagogue et écoute sans comprendre ... pour finalement comprendre 7. va tomber amoureux ...
J'arrête là mon énumération.
Bref, Alfredo Scali, c'est un jeune, très déroutant, mais qui a besoin de réussir et de se faire apprécier.
Il apprendra comment réussir en restant lui-même.
Son chemin est sinueux, mais toujours tendre et drôle. Je crois que mon moment préféré reste la dernière phrase de la dernière lettre de son conseiller Pôle Emploi.
"Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris" est un roman drôle, tendre, parfois satirique, et dont on perçoit la belle portée philosophique.
Dans tous les ças, c'est un roman drôle, qui m'a titillée au départ et que j'ai adoré au fur et à mesure de ma lecture, avec une très belle (et rigolote) fin.
La Muse, qui reste elle-même |
Rappel : l'envoi d'un service presse n'oblige en aucun cas la Muse qui tient à son indépendante afin de toujours pouvoir vous proposer des chroniques de qualité.
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